SALSA: Fwd: 12186: Low-budget films are the rage in Haiti (fwd)

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VERSION ESPANOL A CONTINUACION

-----------> ENGLISH (ORIGINAL MESSAGE)

Low-budget films are the rage in Haiti

By Michael Norton
The Associated Press
Posted May 28 2002

PORT-AU-PRINCE, Haiti � A new visual art form is budding in Haiti, known
mostly for its naif art and flamboyantly painted buses known as
"tap-tap"
jitneys.

Low-budget movies have become the rage, sometimes drawing bigger
audiences than Hollywood blockbusters such as Planet of the Apes and Harry Potter
and the Sorcerer's Stone.

"Our cinema is embryonic, but full of potential," said filmmaker Arnold
Antonin, 57. "Haitians don't want to be invisible. They want to see
themselves and their problems portrayed on the screen."

Perhaps Antonin's most heralded work is Courage of Women, a 2000
documentary honored at the Cannes Film Festival that lovingly portrays the harsh
lives of two sisters. They break rocks and sell them to builders to support
their families, including unemployed young male relatives who consider their
drudgery demeaning.

After a popular uprising toppled the stifling 29-year dictatorship of
Francois and Jean-Claude Duvalier in 1986, Antonin returned to his
homeland after 23 years' exile in Europe and Venezuela.

He had already made several 16mm documentaries on political subjects.
But Haiti, in an economic downturn since 1980, was too poor technologically
to produce 16mm films. Facilities to buy, develop and edit film still don't
exist in the Caribbean nation.

So filmmakers have turned to video, which is cheaper.

In the past 15 years, about 20 feature-length video movies have been
shown, drawing crowds despite their poor lighting, awkward camera work, amateur
actors and stilted French dialogue. Most are lurid domestic dramas and
love stories with names like Afraid to Love and The Choice of My Life.

Antonin made several documentaries, four about Haitian artists, before
he tackled his first feature-length film last year. With a script by
Haiti's most prominent novelist, Gary Victor, the satiric comedy Piwoli and the
Gangster won critical and popular acclaim.

But the film, like its characters, faced hurdles. The cultural center
run by Antonin was burglarized. Equipment he had accumulated over 10 years was
stolen. The self-financed movie cost about $25,000, and the actors and
technicians, as well as Antonin and Victor, were not paid. Though the
film was shot in two weeks, it took three months to edit because of daily
electrical outages.

Still, at its release in February in adjacent rooms of the Imperial
Theater, Haiti's premier movie house, 350 people watched Piwoli and the Gangster
while only 50 opted for Planet of the Apes, which opened at the same
time.
Over two months, Antonin's movie drew 30,000 moviegoers; Harry Potter
drew 10,000 over a similar period.

"It makes me laugh and kills my stress. It is a true image of Haitian
foibles," said Gilbert Saint-Fleury, 25, who saw Piwoli 10 times.

Piwoli is a former soldier who lives in suburban comfort but whose
boastfulness leaves his dreamy wife cold.

One day, a gunman holds her up and drives away in her husband's new car,
leaving her stunned, and in love. She is impressed by his impeccable
French and the piercing eyes visible through his mask.

Piwoli, mourning the loss of his car and frustrated by his wife's
indifference, places an ad in the paper defying the gangster to come and
steal her too.

Disguised as a U.S. Embassy employee, the gangster turns up at the
Piwoli home, hoodwinks the husband, puts sleeping powder in the couple's drinks
and struts off with the unconscious wife slung over his shoulder.

When the scene ended in a moviehouse in St. Marc, on Haiti's west coast,
an engaged but angry audience rose to its feet shouting: The moviegoers
found Piwoli's humiliation unacceptable and threatened to boycott Antonin
productions if Piwoli wasn't given a chance to take revenge.

"After that experience, we added To Be Continued' to the end," Antonin
said.

-----------> FRANCAIS (ATTENTION: CECI EST UNE TRADUCTION AUTOMATIQUE NON
REVISEE DE L'ORIGINAL EN ANGLAIS)

Les cin�mas du sous-budget sont la rage au Ha�ti

Par Michael Norton
La Presse Associ�
L'annonc� le 28 2002 mai

Le PORT-AU-PRINCE, Hait� � qui UNE nouvelle forme de l'art
visuel il pousse au Ha�ti, c�l�bre, principalement pour le sien
art des naif et autobus d'une mani�re voyante color� c�l�bre comme
le " caresse-caresse "
les autobus.

Les cin�mas du sous-budget sont devenus la rage et ils ont quelquefois
les plus grands publics tir�s qui les bombes de gros calibre Hollywood
comme Plan�te des Singes et Harry Potter et la Pierre du Sorcier.

" Notre cin�ma est embryonnaire, mais plein avec capacit�, les he/she ont
dit � directeur de Arnold Antonin cin�matographique, 57. " Les Ha�tiens ne veulent
pas �tre invisible.
Ils veulent voir eux et leurs probl�mes repr�sent� dans l'�cran ".

Peut-�tre Antonin que la plupart a annonc� au travail c'est la Valeur de
Femmes, un 2000, documentaire honn�te � la Cannes Pel�cula F�te qu'affectueusement
repr�sente le brouillon un les vies de deux soeurs. Ils cassent des pierres et ils les
vendent � fabricants pour supporter le sien familles, y compris les jeunes parents en
ch�mage du m�le qui consid�rent le sien, Je travaille le r�duire lourd.

Apr�s qu'un soul�vement populaire ait renvers� le noyer 29-year dictature
de Fran�ois et Jean-Claude Duvalier en 1986, Antonin est revenu au sien
la patrie apr�s le 23 ann�e-vieux exil au l'Europe et le V�n�zu�la.

Il avait d�j� fait plusieurs 16mm documentaires dans les mati�res
politiques.
Mais Ha�ti, dans une baisse �conomique de 1980, �tait technologiquement
trop pauvre � lui 16mm cin�ma produit. Moyens d'acheter,
  d�veloppez et encore r�visez l'he/she du film ne fait pas il existe dans
la nation Antillaise.
Afin que les directeurs cin�matographiques sont revenus � vid�o qui est
meilleur march�.

Dans les 15 ann�es derni�res, approximativement 20 trait-longitude qui les
cin�mas les vid�os ont �t� montr�es, foules qui tirent malgr� leur illumination
pauvre, travail de l'appareil-photo maladroit, �ventez, acteurs et le haut
dialogue Fran�ais.
La plupart est des drames domestiques affreux et aime aux histoires avec
les noms ils aiment Effray� � l'Amour et L'Option de Ma Vie.

   Antonin a fait plusieurs documentaires, quatre sur les artistes
Ha�tiens, avant il a saisi leur premier film de trait-longitude l'ann�e derni�re.
Avec une �criture pour Ha�ti romancier plus pro�minent, Gary V�ctor, la com�die
satirique Piwoli et celui Le gangster a gagn� critique et acclamation populaire.

Mais le film, comme leurs caract�res, les barri�res affront�es. Le centre
culturel courez pour Antonin a �t� vol�. J'�quipe il avait augment� plus de 10
ann�es que c'�tait vol�. Le film autofinanc� en a co�t� $25,000, et les acteurs
approximativement et les techniciens, aussi bien qu'Antonin et Vainqueur, n'a pas
�t� pay�. Bien que celui le film il a �t� tir� dans deux semaines, les he/she ont
pris trois mois pour corriger le quotidien d� � les ch�mages �lectriques.

Encore, � leur d�charge en f�vrier dans les pi�ces adjacentes de
l'Imp�rial Le th��tre, La maison de film d'en premier lieu ministre de Ha�ti, 350
gens ont regard� Piwoli et le Gangster pendant que 50 ont opt� pour la Plan�te des
Singes � ce qui ont ouvert le m�me seulement le temps.
Plus de deux mois, le film d'Antonin a tir� 30,000 moviegoers; Harry
Potter en tir� 10,000 au-dessus d'une p�riode semblable.

" He/she me fait rire et morts ma tension. C'est une vraie image de
Ha�tien weaknesses, Gilbert a dit San-Fleury, 25, qui Piwoli a vu 10 fois.

Piwoli est soldat ant�rieur de qui vit dans confort le suburbain mais �
qui la vantardise laisse son rhume de la femme du r�veur.

L'un jour, un tireur le soutient et il conduit dans la nouvelle automobile
de son mari loin, partir l'a �tourdi, et dans amour. Elle est impressionn�e par leur
impeccable Fran�ais et les yeux p�n�trants visibles � travers leur masque.

Piwoli, regretter la perte de leur automobile et a frustr� par leur femme
l'indiff�rence, places un avis dans le papier qui d�fie le gangster pour
venir et aussi volez-le.

Vous avez masqu� comme un employ� de l'Ambassade Am�ricaine, le gangster
devient � celui Piwoli se marie, il trompe le mari, il met la poudre endormie dans
les boissons du couple et entretoiser en dehors d'avec la femme �dition inconsciente
avec fronde au-dessus de leur �paule.

Quand la sc�ne a termin� dans un moviehouse dans St.. Marc, dans la c�te de
l'ouest de Ha�ti, un s'engag� mais le public furieux est mont� � sa clameur des pieds:
Le moviegoers trouvez L'humiliation de Piwoli inacceptable et he/she a menac� de
boycotter Antonin les productions si Piwoli n'avait pas �t� donn� une occasion de
prendre vengeance.

" Apr�s cette exp�rience, nous ajoutons pour �tre Continued' � la fin,"
Antonin dit.

-----------> ESPANOL (ATENCION: LA SIGUIENTE ES UNA TRADUCCION NO REVISADA
DEL ORIGINAL EN INGLES)

Las pel�culas del bajo-presupuesto son la rabia en Hait�

Por Michael Norton
La Prensa Asociada
Anunciado el 28 2002 de mayo

PUERTO-AU-PR�NCIPE, Hait� � que UNA nueva forma de arte
visual est� brotando en Hait�, conocido, principalmente para su
  arte del naif y autob�ses ostentosamente pintados conocidos como
"palmadita-palmadita"
�mnibuses.

Los cines del bajo-presupuesto se han vuelto la rabia y a veces han
dibujado m�s grande p�blicos que el blockbusters Hollywoodense
como Planeta de los Monos y Harry Potter y la Piedra del Hechicero.

"Nuestro cine es embrionario, pero lleno de potencial," dijo a director de
cine Arnold Antonin, 57. "Los haitianos no quieren ser invisibles.
Ellos quieren ver ellos y sus problemas retrataron en la pantalla."

Quiz�s Antonin la mayor�a anunci� el trabajo es el Valor de Mujeres, un 2000,
documental honrado a la Cannes Pel�cula Fiesta que amorosamente retrata el �spero
vidas de dos hermanas. Ellos rompen piedras y se los venden a constructores apoyar
su familias, incluyendo a parientes del var�n j�venes desempleado que
consideran su trabajo pesado rebajando.

Despu�s de que un levantamiento popular volc� el ahog�ndose 29-year
dictadura de Francois y Jean-Claude Duvalier en 1986, Antonin devolvi� a suyo
patria despu�s de que el destierro de 23 a�os en Europa y Venezuela.

�l ya hab�a hecho varios 16mm documentaries en asuntos pol�ticos.
Pero Hait�, en un downturn econ�mico desde 1980, era tecnol�gicamente
demasiado pobre a produzca 16mm pel�culas. Medios para comprar,
  desarrolle y todav�a revise pel�cula no haga exista en la naci�n caribe�a.
Para que directores de cine se han vuelto a video que es m�s barato.

En los �ltimos 15 a�os, aproximadamente 20 rasgo-longitud que los cines
videos han sido mostrado, muchedumbres dibujando a pesar de su iluminaci�n
pobre, trabajo de la c�mara torpe, aficionado, actores y el di�logo franc�s
elevado.
La mayor�a es dramas dom�sticos pavorosos y amor a las historias con nombres
les gusta Asustado al Amor y La Opci�n de Mi Vida.

   Antonin hizo varios documentaries, cuatro sobre los artistas haitianos,
antes de �l asido su primera pel�cula de rasgo-longitud el a�o pasado. Con una
escritura por Hait� novelista m�s prominente, Gary V�ctor, la comedia sat�rica
Piwoli y el El g�ngster gan� aclamaci�n cr�tica y popular.

Pero la pel�cula, como sus car�cteres, las barreras enfrentadas. El centro
cultural corra por Antonin fue robado. Equipo �l hab�a aumentado m�s de 10 a�os era
robado. La pel�cula autofinanciada cost� aproximadamente $25,000, y los actores y
t�cnicos, as� como Antonin y V�ctor, no se pag�. Aunque el
pel�cula se dispar� en dos semanas, tom� tres meses para revisar diariamente debido a
paros el�ctricos.

Todav�a, a su descargo en febrero en cuartos adyacentes del Imperial
Teatro, La casa de pel�cula de primero ministro de Hait�, 350 personas miraron a
Piwoli y el G�ngster mientras s�lo 50 optaron para el Planeta de los Monos a los
que abrieron el mismo tiempo.
M�s de dos meses, la pel�cula de Antonin dibuj� 30,000 moviegoers; Harry
Potter dibujado 10,000 encima de un periodo similar.

"Me hace re�rse y muertes mi tensi�n. Es una verdadera imagen de haitiano
debilidades," dijo Gilbert San-Fleury, 25, qui�n vio Piwoli 10 veces.

Piwoli es un soldado anterior que vive en consuelo del suburbano pero cuyo
la jactancia deja su fr�o de la esposa so�ador.

Un d�a, un pistolero la sostiene y ahuyenta en el nuevo autom�vil de su
marido, dej�ndola aturdieron, y enamorado. Ella se impresiona por su impecable
Franc�s y los ojos penetrantes visible a trav�s de su m�scara.

Piwoli, lamentando la p�rdida de su autom�vil y frustrado por su esposa
indiferencia, lugares un anuncio en el papel que desaf�a al g�ngster para
venir y r�bela tambi�n.

Se enmascarado como un empleado de la Embajada americano, el g�ngster se
vuelve a al Piwoli casa, embauca al marido, pone polvo durmiente en las bebidas de
la pareja y pavoneos fuera de con la esposa inconsciente tirada con honda encima de
su hombro.

Cuando la escena acab� en un moviehouse en St. Marc, en la costa del oeste
de Hait�, un comprometido pero el p�blico enfadado subi� a su griter�a de los pies:
El moviegoers encuentre La humillaci�n de Piwoli inaceptable y amenaz� boicotear
Antonin producciones si Piwoli no se diera una oportunidad para tomar venganza.

"Despu�s de esa experiencia, nosotros agregamos para Ser Continued' al
extremo,"
Antonin dicho.
Nearby Wed Jun 5 17:17:02 2002