-----------> FRANCAIS (MESSAGE ORIGINAL)

Visite du president Préval en République Dominicaine

Le dossier des migrants-es haïtiens ne doit pas être minimisé

Note de presse, 14 mars 2007

Le Groupe dAppui aux Rapatriés et Réfugiés ( GARR) salue la visite du
président haïtien René Préval en République Dominicaine où il doit
sentretenir avec les autorités de ce pays, avant de participer au
Sommet régional sur la Drogue, ce 16 mars, à Santo Domingo.

Cest bon signe pour lavenir des relations entre nos deux pays voisins
que les dirigeants de lîle, se rencontrent pour analyser ensemble les
dossiers dintérêt commun. Malheureusement, au cours de ces entretiens,
les décideurs ont tendance à minimiser le dossier de la migration ou
tout simplement lécarter, sous prétexte que cest un dossier sensible,
conflictuel et de nature à compromettre le dialogue. Pourtant, la
migration, bon gré, mal gré, est au cur de toutes les autres questions
touchant aux relations haïtiano-dominicaines.

En janvier, après un tête-à-tête au Nicaragua entre les présidents
Préval et Fernandez, la tenue de ce Sommet sur la Drogue à Santo Domingo
est annoncé et toutes les dispositions ont été prises pour sa
réalisation.

Pourtant, depuis le début de lannée à date, on enregistre des drames en
série vécus par des immigrants-es haïtiens et qui méritent également de
faire lobjet dentretiens au plus haut niveau. Toutefois, aucune
décision na éte prise en ce sens alors que les rapatriements et le
trafic de personnes nont pas cessé à la frontière.

La réalité de la migration haïtienne est à ce point déplorable quà
travers le monde, elle interpelle des organisations de droits humains
qui ont produit des recommandations à ce sujet, au début de lannée. A
titre dexemple, nous pouvons citer les rapports de Refugees
International et du Service Luthérien pour lImmigration et les
Réfugiés, réalisés au terme dune mission sur le terrain. Les deux
organisations ont exhorté les gouvernements haïtien et dominicain à se
concerter sans tarder en vue dun accord sur des questions pressantes
comme la situation de sans nationalité dun grand nombre de
descendants-tes dHaïtiens.

Début février, Haïtiens-nes et Dominicains-nes se sont rassemblés devant
les locaux du Consulat dominicain de New York, pour exiger le respect
des droits des migrants-es haïtiens, à linitiative dun Réseau de
solidarité animé par Grassroots Haiti Solidarity Committee. Fin fevrier,
la section latino-américaine du John Jay College a réalisé un séminaire
avec des migrants dominicains et haïtiens de New-York autour des
difficultés entourant le fait migratoire haïtien en République Dominicaine.

Le 2 mars, le Département dEtat américain publie un rapport sur la
situation des droits humains en territoire voisin, établissant que les
migrants-migrantes sont victimes de discrimination. Le 7 mars,
lorganisation dominicaine Solidaridad Fronteriza et le Réseau
Binational Jeannot Succès transmettent aux autorités frontalières de
Dajabon un document sur les multiples violations subies par les
ressortissants-es haïtiens. Le 9 mars, à New-York, dans le cadre dun
séminaire régional sur lenfance, le secrétaire général de lOEA, José
Miguel Insulza, attire lattention sur la discrimination affectant un
grand nombre denfants, descendants dHaïtiens en République
Dominicaine. A Porto Rico, le Comite Pro-Niez dominico-haïtien a lancé,
fin février, une pétition en vue dexiger du gouvernement dominicain le
respect du droit à la nationalité des descendants dHaïtiens-Haïtiennes
en République Dominicaine et le respect de la sentence de la Cour
Interaméricaine des Droits Humains.

Alors que des voix sélèvent de partout pour réclamer une plus grande
attention envers ces migrants-es, les autorités haïtiennes nont pas
encore pris conscience de limportance du dossier. Au cours des visites
officielles effectuées en République Dominicaine, leur attention se
porte plutôt sur dautres questions.

Le GARR tient à souligner que le dossier de la migration haïtienne en
République Dominicaine se situe au carrefour des relations bilatérales
et les décideurs des 2 pays ont intérêt à résoudre les problèmes posés
en relation avec cette migration, au lieu de lignorer.

En dépit des engagements pris, les dirigeants haïtiens et dominicains
nont pas encore réactivé la Commission Mixte, un espace officiel
susceptible de faciliter la discussion sur des points importants
dinterêt commun avant la signature déventuels accords.

Le GARR, une fois de plus, encourage les deux Etats à rendre
fonctionnelle la Commission Mixte bilatérale et en faire un espace
efficace de dialogue et de décision où diverses questions relatives aux
droits des travailleurs migrants, à la frontière, aux marchés
binationaux, peuvent être traitées.

-----------> ESPAÑOL (ATENCION: LA SIGUIENTE ES UNA TRADUCCION AUTOMATICA
                     NO REVISADA DEL ORIGINAL EN FRANCES)

Visita del Presidente Préval a la República Dominicana

El expediente de los emigrantes-ser haitianos no debe minimizarse

Nota de prensa, 14 de marzo de 2007

El Grupo dAppui a los Repatriados y Refugiados (GARR) saluda la visita
del Presidente haitiano René Préval a la República Dominicana donde
debe sentretenir con las autoridades de este país, antes de
participar en la Cumbre regional sobre la Droga, este 16 de marzo, a
Santo Domingo.

Cest buena señal lavenir de las relaciones entre nuestros dos países
vecinos que los dirigentes de l, se entrevistan con para analizar
juntos los expedientes dintérêt común. Desgraciadamente, durante
estas conversaciones, los responsables tienden a minimizar el
expediente de la migración o simplemente léca, con el pretexto de
que cest un expediente sensible, conflictual y con miras a comprometer
el diálogo. Con todo, la migración, buena voluntad, mal voluntad,
está al cur de todas las demás cuestiones que afectan a las
relaciones de Dominica haïtiano.

En enero, después de una entrevista a solas en Nicaragua entre los
Presidentes Préval y Fernández, se anuncia el comportamiento de esta
Cumbre sobre la Droga a Santo Domingo y se tomaron todas las
disposiciones para su realización.

Con todo, desde el principio de lannée en fecha, se registran dramas
en serie vividos por inmigrantes-ser haitianos y que merecen también
hacer lobjet dentretiens al más alto nivel. No obstante, ninguna
decisión Na tomada en este sentido mientras que las repatriaciones y
el tráfico de personas nont no cesado en la frontera.

La realidad de la migración haitiana es en este punto deplorable quà
a través del mundo, desafía organizaciones de derechos humanos que
produjeron recomendaciones a este respecto, al principio de lannée.
Con carácter dexe, podemos citar los informes de Refugees
Internacional y del Servicio Luterano para lImmigration y a los
Refugiados, realizados al término duna misión in situ. Las dos
organizaciones exhortaron a los Gobiernos haitianos y de Dominica a
concertarse sin demora en vista dun acuerdo sobre cuestiones urgentes
como la situación de sin nacionalidad dun gran numerosos
descendientes-te' dHaïtiens.

A principios de febrero, Haïtiens-nes y Dominicains-nes se reunieron
delante de los locales del Consulado de Dominica de Nueva York, para
exigir el respeto de los derechos de los emigrantes-ser haitianos, a
linitiative dun Red de solidaridad animada por Grassroots Haití
Solidarity Committee. A finales de febrero, la sección
latinoamericana del John Jay College realizó un seminario con
emigrantes de Dominica y haitianos de Nueva York en torno a las
dificultades que rodeaban el hecho migratorio haitiano en la
República Dominicana.

El 2 de marzo, el Departamento dEtat americano publica un informe
sobre la situación de los derechos humanos en territorio vecino,
estableciendo que los emigrantes-migrante son víctimas de
discriminación. El 7 de marzo, lorganisation de Dominica Solidaridad
Fronteriza y Red Binational Jeannot Éxito transmiten a las
autoridades fronterizas deDajabon un documento sobre las múltiples violaciones sufridas por los
nacionales-ser haitianos. El 9 de marzo, en Nueva York, en el marco
dun seminario regional sobre lenf, el Secretario General de lOEA,
José Miguel Insulza, atrae lattention sobre la discriminación
afectando a un gran número denfants, a descendientes dHaïtiens en la
República Dominicana. A Puerto Rico, el Comité Pro niegan haitiano
dominico lanzó, a finales de febrero, una petición en vista dex del
Gobierno de Dominica el respeto del derecho a la nacionalidad de los
descendientes dHaïtiens-Haïtiennes en la República Dominicana y el
respeto de la frase del Tribunal Interamericano de los Derechos
Humanos.

Mientras que voces sélèvent de por todas partes para reclamar una
mayor atención hacia estos emigrantes-ser, las autoridades haitianas
nont no aún tomada conciencia de limport del expediente. Durante las
visitas oficiales efectuadas en la República Dominicana, su atención
se refiere más bien a dautres cuestiones.

El GARR desea destacar que el expediente de la migración haitiana en
la República Dominicana se sitúa al cruce de las relaciones
bilaterales y los responsables de los 2 países tienen interés en
solucionar los problemas planteados en relación con esta migración,
en vez de lign.

A pesar de los compromisos asumidos, los dirigentes haitianos y de
Dominica nont no aún reactivado la Comisión Mixta, un espacio
oficial susceptible de facilitar el debate sobre puntos importantes
dinterêt común antes de la firma déventuels acuerdos.

El GARR, una vez más, anima a los dos Estados a volver funcional a la
Comisión Mixta bilateral y hacer un espacio eficaz de diálogo y
decisión donde distintas cuestiones relativas a los derechos de los
trabajadores migrantes, en la frontera, a los mercados binationaux,
pueden tratarse.

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Nearby vie 16 mar 2007 17:21:39 AST